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Solaire : une plateforme pour connecter agriculteurs et développeurs

D’un côté des agriculteurs souvent équipés de hangars et en quête de revenus complémentaires. De l’autre des développeurs et investisseurs à la recherche de sites pour installer des toitures solaires. C’est pour mettre en relation ces deux populations que la start-up Capital PV a lancé en septembre
dernier la plateforme « locationtoiture.fr ».
« La France compte quelque 450 000 exploitations agricoles, ce qui représente un vivier très important pour des projets photovoltaïques. Mais les développeurs manquent de ressources en interne pour les prospecter », analyse Sebastian Muissus, co-fondateur et directeur général.

D’abord en Allemagne

La société a testé le modèle en Allemagne depuis 2016 avec un site équivalent qui remporte un certain succès : 70 à 80 projets présentés chaque mois, et un taux de concrétisation annoncé entre 35 et 40%. Côté modèle économique, Capital PV facture entre 50 et 200 euros de coûts de marketing selon la taille des hangars et empoche un success fee de 5 €/KWc si le projet se réalise. Les agriculteurs ne déboursent pas un euro, seuls les développeurs payent.

C’est fort de cette expérience que l’équipe s’attaque au marché français. « Les exploitations sont plus petites qu’en Allemagne mais deux fois plus nombreuses et le tarif pour les hangars solaires est très attractif », poursuit Sebastian Muissus. Le secteur est d’ailleurs en plein boom comme en attestent les résultats de la 5e période de l’appel d’offres sur les bâtiments : 40% des 392 projets lauréats fin septembre concernaient des hangars agricoles.

Présélection des projets

Pour sourcer les projets, « toituresolaire.fr » utilise beaucoup les médias sociaux et... Google. L’équipe cible les bâtiments disposant d’une surface d’au moins 600 m2, orientés Sud, Ouest ou Est, protégés de l’ombre et à proximité du réseau électrique.

Si le site sert à faire remonter les projets, ces derniers ne sont pas présentés en ligne mais d’abord analysés (50% des dossiers soumis sont refusés) puis proposés à la trentaine de développeurs avec qui la plateforme a signé des contrats. « Nous nous engageons à envoyer trois offres aux agriculteurs », précise le directeur général. Les propositions varient selon la situation : rénovation partiellement ou totalement gratuite du hangar s’il est dégradé, versement d’un loyer en une fois ou sur plusieurs années s’il est en bon état ou construction gratuite d’un hangar neuf. Cette dernière formule est la plus fréquente. Exemple à La Roche-sur-Yon, en Vendée, où un agriculteur a bénéficié d’un hangar neuf de 700 m2 évalué à 36 000 euros en échange de la mise à disposition de la toiture pour l’installation des panneaux solaires (pour une puissance installée de 99,84 kWc).

 

50 dossiers sélectionnés chaque mois

 

En France, la plateforme pratique des prix plus bas qu’en Allemagne, phase de lancement oblige : entre 100 et 150 euros de frais de marketing et un forfait de 100 euros si le projet se réalise.

Pour l’instant, le site remonte une centaine de dossiers par mois. « Nous n’avons pas de problèmes de sourcing, mais en revanche il faut un peu de temps pour convaincre les développeurs de s’engager avec nous », constate Sebastian Muissus. Sans concurrent direct en France, il prévoit un chiffre d’affaires compris entre 250 000 et 300 000 euros en 2019 et réfléchit à des diversifications, notamment sur le marché des sites industriels pour l’autoconsommation.

Pour sourcer les projets, « toituresolaire.fr » utilise beaucoup les médias sociaux et... Google. L’équipe cible les bâtiments disposant d’une surface d’au moins 600 m2, orientés Sud, Ouest ou Est, protégés de l’ombre et à proximité du réseau électrique.

Si le site sert à faire remonter les projets, ces derniers ne sont pas présentés en ligne mais d’abord analysés (50% des dossiers soumis sont refusés) puis proposés à la trentaine de développeurs avec qui la plateforme a signé des contrats. « Nous nous engageons à envoyer trois offres aux agriculteurs », précise le directeur général. Les propositions varient selon la situation : rénovation partiellement ou totalement gratuite du hangar s’il est dégradé, versement d’un loyer en une fois ou sur plusieurs années s’il est en bon état ou construction gratuite d’un hangar neuf. Cette dernière formule est la plus fréquente. Exemple à La Roche-sur-Yon, en Vendée, où un agriculteur a bénéficié d’un hangar neuf de 700 m2 évalué à 36 000 euros en échange de la mise à disposition de la toiture pour l’installation des panneaux solaires (pour une puissance installée de 99,84 kWc).

50 dossiers sélectionnés chaque mois

En France, la plateforme pratique des prix plus bas qu’en Allemagne, phase de lancement oblige : entre 100 et 150 euros de frais de marketing et un forfait de 100 euros si le projet se réalise.

Pour l’instant, le site remonte une centaine de dossiers par mois. « Nous n’avons pas de problèmes de sourcing, mais en revanche il faut un peu de temps pour convaincre les développeurs de s’engager avec nous », constate Sebastian Muissus. Sans concurrent direct en France, il prévoit un chiffre d’affaires compris entre 250 000 et 300 000 euros en 2019 et réfléchit à des diversifications, notamment sur le marché des sites industriels pour l’autoconsommation.

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